Concours Technicien 2016 spécialité Informatique

[jujufromzebzh]

Bonjour,

Je me pose quelques questions quant à l'épreuve de questions techniques pour l'externe du concours de TT 2016 dans la spécialité Informatique. Un collègue suit la formation CNFPT. Le formateur leur a indiqué que pour cette épreuve il fallait rédiger une introduction de 15 lignes qui reformule le sujet dans une approche de type entonnoir (global>local>service). Il parle aussi de rédiger une conclusion qui répond à la problématique posée par l'introduction, et de faire des introductions avant la réponse à chaque question. Cela ne me semble pas en accord avec l'ouvrage (très bon, merci beaucoup aux auteurs!) : "Soyez efficaces". D'autant plus que si je regarde par exemple le sujet de 2014, il n'y a aucun "plantage de décor" dans la consigne (du type, dans une CA, la DSI s'interroge sur la nécessité de mettre en place une nouvelle politique de sécurité, en tant que technicien ...etc). De plus, certaines questions de ce sujet 2014 n'ont quasiment rien à voir entre elles donc difficile de faire du lien entre celles-ci pour répondre à une problématique donnée qui n'est elle-même pas formulée dans le sujet. Je ne vois pas comment appliquer la méthodologie décrite plus haut sur ce type de sujet. D'ailleurs le simple fait de rédiger une introduction/conclusion globale à ce type de sujet sans consigne qui va dans ce sens ne peut-il pas être en soi un motif d'élimination (tout comme l'est le fait d'utiliser une couleur comme le rouge dans la copie cf. première page des sujets)?

Si l'un d'entre-vous a des informations là-dessus, je suis preneur !

Merci d'avance,

[YF69]

Je persiste et signe: l'épreuve de questions techniques consiste à repondre aux questions posées !
Contextualiser, prendre du recul, introduire... Formidable mais :
- Ça n'est pas demandé
- Ça prend un temps qui fait défaut pour le reste
- C'est en gros impossible comme vous le soulignez au vu des annales, avec 6, 8 ou 10 questions indépendantes
- Même si vous réussissez ça brouille complètement le travail du correcteur qui a son barème par question. Or, s'il y a quelqu'un que vous voulez pas perturber, c'edt bien le correcteur !

Plus sérieusement (quoique) on note chez pas mal de candidats à l'épreuve d'étude de cas cette tentation de faire une belle rédaction
Alors c'est souvent possible sur cette épreuve (un sujet unique qui unit toutes les questions) mais je le deconseille absolument pour les mêmes raisons.

(et merci pour votre commentaire)

[jujufromzebzh]

Merci de votre réponse! Je souscris totalement à votre propos qui me semble tout à fait pragmatique au vu des notes de cadrage et des consignes des annales. Mon collègue va en discuter avec le formateur CNFPT pour avoir son avis sur le sujet. Par contre, une chose nous interroge tous les deux : comment expliquer deux discours aussi opposés venant pourtant de deux membres de jury du même concours ? Peut-il y avoir des grilles de correction et des pratiques différentes selon le lieu de passage du concours ? Cette potentielle énorme variation des attentes d'un correcteur à l'autre m'inquiète et pourrait me donner l'impression de jouer à pile ou face avec le choix de méthodologie.

Pour étoffer mon propos sur votre ouvrage, il me semble qu'il répond mieux que n'importe quel autre ouvrage que j'ai pu voir aux besoins d'un candidat aux concours en ce qui concerne la méthode concrète de travail. Contrairement aux autres ouvrages il répond VRAIMENT aux questions "Comment/Quoi/Quand travailler?".

[YF69]

Quelques éléments de réponse :
- Les cadrages sont nationaux. Même s'ils ne sont pas réglementaires, ils sont utilisés pour l'élaboration des sujets et des consignes de correction
- Les épreuves ont évolué, et certaines portent une tradition qui a un peu de mal à bouger. C'est pour ça que je citais l'épreuve d'étude de cas : manifestement cette épreuve a une histoire, et était traitée à une époque sous forme de dissertation, très rédigée, avec un plan type qui était à maîtriser. On le voit parce que beaucoup de candidats (souvent en VRD et bâtiment) traitent l'épreuve de cette façon. Sauf que l'épreuve a évolué, et l'étude de cas, pour moi, n'est aujourd'hui "que" une épreuve de questions techniques plus longue et où toutes les questions tournent autour d'un sujet précis. Alors le faire sous forme de dissertation ça peut marcher, mais c'est un peu comme courir le marathon en smoking et bottines cirées : si on est super fort et qu'on va jusqu'au bout c'est la classe, mais pour la majorité des candidats c'est plus un handicap qu'autre chose.
- Pourquoi ces avis divergents ? Les formateurs ne sont pas tous membres de jury, certains au mieux l'ont été. Difficile des fois de se maintenir à la page en étant éloigné des évolutions (se souvenir que l'épreuve de questions techniques est très récente et n'a été organisée que deux fois à ce jour - et avec des cadrages qui ont à chaque fois évolué)
- Pour l'inquiétude de correction, je la tempérerais un peu pour les raisons évoquées plus haut : les correcteurs ont eux accès aux infos les plus récentes

[jujufromzebzh]

Merci pour cet éclairage. J'ai une dernière question et après j'arrête de vous embêter! Je me demande comment savoir de manière certaine, à partir du sujet, si l'on peut apporter des connaissances personnelles ou si l'on doit strictement se cantonner aux informations contenues dans les documents.

Par exemple en informatique (toujours CC Externe TT):
- 2012: "Vos réponses seront formulées à partir des éléments du dossier qui vous est fourni." Cela signifie-t-il que l'on doit formuler nos réponses EXCLUSIVEMENT à partir des éléments du dossier ?

- 2014: Pas de précision particulière sur ce point. Cela signifie-t-il que l'on peut apporter des connaissances personnelles. Ce qui voudrait dire d'une manière générale que l'on peut le faire sauf mention contraire (cf. 2012)?

Ce que je suppose ici me semble en accord avec ce que vous écrivez dans votre livre sur ce point mais je préfère m'en assurer, car il s'agit tout de même d'une question qui conditionne le fait de faire ou non un hors-sujet!

[YF69]

Merci pour cet éclairage. J'ai une dernière question et après j'arrête de vous embêter!

Ben surtout pas, le but d'être ici c'est précisément d'échanger et de répondre aux questions des candidats !

Surtout que votre question est tout à fait légitime, et appelle une réponse très claire.

Cet épreuve a connu deux sessions, et n'existait pas avant.
En 2012 le cadrage imposait que l'ensemble des éléments de réponse étaient dans le dossier. Ca a été très compliqué pour les concepteurs, ça a conduit à des sujets assez peu intéressants, et surtout bien trop faciles, où des candidats avec des bonnes notes ont été déclarés non admissibles (parce que d'autres avaient de très bonnes notes).

Face à ça, le cadrage a évolué pour la session 2014, et les connaissances extérieures ont été intégrées à l'épreuve.

Et en 2016... le cadrage a encore évolué ! (mais ça ne change pas grand chose par rapport à 2014)

Bref, en avril, venez avec vos connaissances, qui viendront utilement en appui des éléments du dossier.

[jujufromzebzh]

Je prends note. Merci!

[tuxmika]

Après tout dépend du sujet sur lequel on tombe au niveau des connaissances personnelles pour l'épreuve. ..

[YF69]

Après tout dépend du sujet sur lequel on tombe au niveau des connaissances personnelles pour l'épreuve. ..

C'est-à-dire ?

[tuxmika]

Bah si par exemple le sujet parle de BDD alors que c'est une chose qu'on ne pratique pas dans le cadre de notre travail...