Que faire si un agent titube ivre en arrivant au travail?

Se préparer aux concours de technicien territorial, les dates des concours et examens, les résultats d'admissibilité et d'admission, la liste d'aptitude, etc...
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angelique1007
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Que faire si un agent titube ivre en arrivant au travail?

Message par angelique1007 »

Bonjour à toutes et à tous !

Une question qui revient fréquemment lors des concours et notamment lors des oraux : "Que faire si un agent titube ivre en arrivant au travail?"

Quelle réponse donnée ?

"Sachant qu'on est technicien territorial, on informe le supérieur hiérarchique et c'est lui qui prend les mesures nécessaires"

ou bien il faut développer ?

(je suppose qu'il faut développer, mais que dire ?)
max11_972
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Re: Que faire si un agent titube ivre en arrivant au travail

Message par max11_972 »

angelique1007 a écrit :Bonjour à toutes et à tous !

Une question qui revient fréquemment lors des concours et notamment lors des oraux : "Que faire si un agent titube ivre en arrivant au travail?"

Quelle réponse donnée ?

"Sachant qu'on est technicien territorial, on informe le supérieur hiérarchique et c'est lui qui prend les mesures nécessaires"

ou bien il faut développer ?

(je suppose qu'il faut développer, mais que dire ?)
Bonsoir, alors la ou les réponses sont:
On met à l'écart de l'équipe l'élément en question sous surveillance (pour éviter qu'il ne nuise à quelqu'un ou à lui même), on rend compte à son supérieur hiérarchique.
Si dans le règlement intérieur il est stipulé qu'un chef de service ou une autre personne est habilitée a faire soufflé avec l'accord de la personne mise en cause si la collectivité à des éthylotests. la réaction complémentaire (si on ne sent pas d'odeur d'alcool ou que l’éthylotest est négatif) est d'appeler le médecin du travail ou sinon médecin des urgences pour examen complémentaire car le fait de tituber n'est pas spécialement lié qu'à l’alcool c'est aussi un symptôme possible d'une attaque cérébrale et de plus une personne ivre suivant son taux dans le sang doit être surveiller au cas ou (ACV). A l'issue de l'examen complémentaire soit la personne est emmenée au urgence, soit elle est raccompagnée chez elle.
Bon courage!!!
max11_972
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Re: Que faire si un agent titube ivre en arrivant au travail

Message par max11_972 »

max11_972 a écrit :
angelique1007 a écrit :Bonjour à toutes et à tous !

Une question qui revient fréquemment lors des concours et notamment lors des oraux : "Que faire si un agent titube ivre en arrivant au travail?"

Quelle réponse donnée ?

"Sachant qu'on est technicien territorial, on informe le supérieur hiérarchique et c'est lui qui prend les mesures nécessaires"

ou bien il faut développer ?

(je suppose qu'il faut développer, mais que dire ?)
Bonsoir, alors la ou les réponses sont:
On met à l'écart de l'équipe l'élément en question sous surveillance (pour éviter qu'il ne nuise à quelqu'un ou à lui même), on rend compte à son supérieur hiérarchique.
Si dans le règlement intérieur il est stipulé qu'un chef de service ou une autre personne est habilitée a faire soufflé avec l'accord de la personne mise en cause si la collectivité à des éthylotests. la réaction complémentaire (si on ne sent pas d'odeur d'alcool ou que l’éthylotest est négatif) est d'appeler le médecin du travail ou sinon médecin des urgences pour examen complémentaire car le fait de tituber n'est pas spécialement lié qu'à l’alcool c'est aussi un symptôme possible d'une attaque cérébrale et de plus une personne ivre suivant son taux dans le sang doit être surveiller au cas ou (ACV). A l'issue de l'examen complémentaire soit la personne est emmenée au urgence, soit elle est raccompagnée chez elle.
Bon courage!!!
Complément de réponse pour ce qui est des mesures:
L'article L. 232-2 du code du travail, initialement conçu pour le secteur privé, interdit à « toute personne » et à « tout chef d'établissement » d'introduire ou distribuer de l'alcool sur le lieu de travail. Il fait également interdiction à « tout chef d'établissement » de laisser entrer ou séjourner au sein de l'entreprise des personnes en état d'ivresse. Ces dispositions ont été expressément étendues à la fonction publique de l'État par le décret n° 82-453 du 28 mai 1982, mais également aux agents de la fonction publique territoriale par le décret n° 85-603 du 10 juin 1985.



Ces textes confient aux chefs de services au sein des différentes administrations la charge de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité. Dans cette perspective, ces décrets prévoient notamment l'existence d'une médecine de prévention,[/b] ainsi que l'existence de comités d'hygiène et de sécurité chargés de veiller au respect des règles en ces domaines.

Ce dispositif de prévention est relayé par des dispositions à finalité curative qui permettent à l'administration de contrôler à tout moment l'aptitude de l'agent à remplir ses fonctions, en vertu de l'article 5 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, mais également d'imposer si nécessaire à l'agent de se soigner en le plaçant d'office en congé de longue maladie, en application de l'article 34 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986 pour les fonctionnaires de l'État et de l'article 34 du décret n° 87-602 du 30 juillet 1987 pour les fonctionnaires territoriaux.



Pour apprécier si l'état de l'agent concerné permet ou non qu'il exerce son service, l'autorité administrative peut mettre en oeuvre, de façon proportionnée, les procédures de contrôle nécessaires à une constatation objective des faits, par exemple par le biais d'un alcootest électronique.

Au-delà des pouvoirs de contrôle et de prévention dont est investie l'autorité administrative, un régime de sanction disciplinaire est également applicable aux agents publics convaincus de comportements fautifs liés à l'alcool. L'article 29 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 prévoit en effet que toute faute commise par un fonctionnaire dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions est passible d'une sanction disciplinaire.

À cet égard, l'ivresse constitue un comportement fautif susceptible de donner lieu à sanction disciplinaire. Sur le fondement de ce dispositif, la jurisprudence administrative admet que la responsabilité de l'agent puisse être mise en cause soit du fait du comportement fautif lié à l'alcool (un accident de la circulation par exemple), soit du fait même de l'intempérance de l'agent. Elle permet également de punir ces comportements, qu'ils aient été commis en service ou en dehors de celui-ci.



Enfin, la responsabilité disciplinaire du chef de service qui n'aurait pas pris les mesures nécessaires pour faire cesser ce type de comportements est également susceptible d'être recherchée. L'ensemble de ces dispositions constitue un cadre équilibré, conjuguant prévention de l'alcoolisme et sanction des comportements répréhensibles qui lui sont liés.
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