MANAGEMENT

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Loloduke
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Re: MANAGEMENT

Message par Loloduke »

Ok, je n'ai pas de responsabilité au niveau du personnel... et je ne suis même pas cadre B... (mais keske je fais là ??? lol)
Mais je vais essayer d'apporter mon sens "personnel" de la psychologie.

Qu'un supérieur surprenne un employé en état d'ébriété, est déjà une petite punition en soi. L'agent concerné devrait, je pense, se sentir mal à l'aise et comprendre qu'il est dans l'erreur dès cet instant.
Maintenant, je pense aussi que l'erreur du côté du supérieur serait d'en rajouter une couche en l'humiliant devant ses collègues ou sa famille (appel à un médecin ou pompiers) si son état ne le nécessite pas (l'alcoolisme est toujours un sujet tabou). Quoi de plus "normal" que de ne pas vouloir retourner travailler à cause d'une situation honteuse et humiliante face ses collègues et ses supérieurs (autant presque demander une mutation vers une autre collectivité...).
Je pense qu'une discussion personnelle, si l'état de l'individu le permet, avec son supérieur direct (celui qui le connait le mieux), pourrait rendre de la considération à celui qui n'en a peut-être plus et l'aider à réaliser qu'il a du soutient, même là où il n'en attendait peut-être pas.
Pour ma part, soit on est pris en flagrant délit d'ivresse et c'est occasionnel (ex : repas de midi trop arrosé), soit c'est un malêtre plus profond et là il faudra essayer tant que possible d'accompagner la personne avant d'en arriver à des sanctions qui régleront le problème de "la vitrine de la collectivité", mais pas celui de l'individu.

Dans tous les cas de figures, je pense qu'il faut toujours se mettre à la place des autres (même si c'est toujours plus facile à dire qu'à faire) et se demander "Et si j'étais à sa place, comment je réagirai ?"

La sanction disciplinaire est vraiment la dernière solution...

Voilà, c'est mon point de vu... :gene:
8TWIN
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Re: MANAGEMENT

Message par 8TWIN »

Prune 37 a écrit :Que tu crois!! Une femme (surtout dans un service "technique") va souvent devoir faire 2 fois plus ses preuves! Et malgrè tout "l'inconscient" ou "la société" n'attendent pas la même chose d'un homme et d'une femme. Par exemple, une responsable d'équipe ferme qui maintient ses décisions on va dire qu'elle est dirigiste, etc, alors que d'un homme on dirait qu'il est droit et qu'il sait où il va (je peux trouver des 10z d'autres exemples).
Je suis tout à fait d'accord avec cela, mais nous sommes dans le cas précis de l'épreuve d'oral de concours qui, à mon avis, n'est pas le lieu approprié pour débattre de cela. Le but étant plutôt de trouver la réponse adéquate (politiquement correct) à cette question. D'ailleurs je pense que l'exemple de services techniques est très parlant dans ce cas précis.
Les qualités d'un manageur que j'ai retenu sont les suivantes : de l'écoute, une bonne connaissance (de son administration et son équipe), être juste, exprimer nos attentes clairement...
Prune 37 a écrit :Il est possible d'utiliser des critères: pour cette fois-ci c'est le plus ancien, celui qui a le + d'enfants... (car on ne connaît pas forcément les antécédents de ces 2 personnes; peut-être qu'elles se "chamaillent" sur les congés depuis longtemps!). Mais dans ce cas, ça veut dire que si on arbitre une fois, il faut continuer ensuite et continuer avec équité. Du coup, la fois d'après, s'il y a conflit, c'est à celui qui n'avait pas eu la période voulue d'être prioritaire.
Merci, je n'avais pas pensé à ce type de solutions.

Pour l'agent saoûl, je répète le but du sujet est de répondre au jury. Je prends bien en compte vos remarques.
Quand je parlais des pompiers et de la médecine du travail, le but n'est pas de le réprimer, bien au contraire mais plutôt de laisser les personnes habilitées en terme de sécurité le prendre en charge. Un état d'ébriété peut nécessiter une prise en charge par des services de secours : un peu le même processus que lorsque vous vous faites arrêter par la police, vous devez voir un médecin qui jugera si vous pouvez ou non rester dans une cellule ou, si votre état nécessite une prise en charge "médicale". C'est une question de responsabilité.

Pour le moment, je retiens :
_ l'isoler (surtout s'il travaille sur un chantier ou s'il est en contact avec du public)
_ Prise en charge ou non ???
_ convocation de l'agent le lendemain : l'écouter afin de comprendre les raisons de cet état (si c'est occasionnel ou si le pb est plus profond)
Si l'agent refuse d'en parler. On lui rappelle ses devoirs et le règlement et on prévient la médecine du travail. Idem si le problème est plus profond (alcoolisme) il faut le diriger vers la médecine du travail. Nous sommes manageur et nous devons l'aider mais ne nous sommes pas médecins.
Si le problème est d'ordre occasionnel, on lui rappelle ses devoirs et le règlement ainsi que la sanction qu'il encourt ( en étant ferme sur le fait qu'il n'aura pas deux chances).

Qu'en pensez-vous?

Je partage ton point de vue Loloduke, je ne suis pas pour une sanction (surtout si la personne a un pb d'alcoolisme) mais là encore on veut savoir ce qu'un jury en penserait (notamment si il est composé d'un élu assez strict).
Modifié en dernier par 8TWIN le lun. 24 janv. 2011 17:04, modifié 1 fois.
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Re: MANAGEMENT

Message par Prune 37 »

Je suis plutôt d'accord avec toi Loloduke, notamment pour la sanction et le "spectacle" avec pompiers devant les collègues.
Toutefois je ne ferais pas l'impasse sur une information à la hiérarchie, ne serait-ce que pour garder une trace de "l'incident" au cas où cela devrait se reproduire (sinon, on croit que c'est à chaque fois la 1ère fois,notamment si changement d'encadrant) et ne pas "porter" tout seul la détresse d'un agent dans la cas où il s'avère que cet état d'ébriété révèle une maladie alcoolique.

Pour une autre question sur l'agent qui ne veut pas travailler. En 1er lieu, entretien avec la personne pour connaître origine. Je pense à 3 principaux cas de figure:
- cas 1: démotivation sur les missions. On propose une formation, une évolution dans la CT ou ailleurs... partenariat avec DRH si besoin.
- cas 2: ne comprend pas ce qu'on lui demande, ne trouve pas sa place dans équipe, remets en cause l'organisation... on se remet en question en tant qu'encadrant, point avec le service...
- cas 3: c'est vraiement un j'menfoutiste: rappel de ses obligations, compte-rendu à hiérachie, sanction.
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Re: MANAGEMENT

Message par Prune 37 »

le temps de poster et déjà une autre intervention!
8TWIN a écrit : Le but étant plutôt de trouver la réponse adéquate (politiquement correct) à cette question.
Les qualités d'un manageur que j'ai retenu sont les suivantes : de l'écoute, une bonne connaissance (de son administration et son équipe), être juste, exprimer nos attentes clairement...
Et bien voilà, c'est ce que j'ai répondu à la question "vous pensez que c'es difficile en tant que femme de manager une équipe masculine?". Euh, non. Un bon manager c'est qqn qui (voir arguments + haut) et en tant que femme on peut apporter des angles de vue différents et il y a donc une complémentarité avec une équipe masculine.
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Re: MANAGEMENT

Message par 8TWIN »

Oui voilà Prune37, plus ce type de réponses. Pour ma part je n'encadre personne si ce n'est quelques stagiaires par an (et moi-même ;) ) et je ne pense pas que cela va changer de si tôt.
De plus l'optique est vraiment l'épreuve d'entretien où ces questions sont souvent abordées (notamment celle de l'alcool et j'aimerais bien comprendre pourquoi : réel pb ou question type/cas d'école).
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