Mais je vais essayer d'apporter mon sens "personnel" de la psychologie.
Qu'un supérieur surprenne un employé en état d'ébriété, est déjà une petite punition en soi. L'agent concerné devrait, je pense, se sentir mal à l'aise et comprendre qu'il est dans l'erreur dès cet instant.
Maintenant, je pense aussi que l'erreur du côté du supérieur serait d'en rajouter une couche en l'humiliant devant ses collègues ou sa famille (appel à un médecin ou pompiers) si son état ne le nécessite pas (l'alcoolisme est toujours un sujet tabou). Quoi de plus "normal" que de ne pas vouloir retourner travailler à cause d'une situation honteuse et humiliante face ses collègues et ses supérieurs (autant presque demander une mutation vers une autre collectivité...).
Je pense qu'une discussion personnelle, si l'état de l'individu le permet, avec son supérieur direct (celui qui le connait le mieux), pourrait rendre de la considération à celui qui n'en a peut-être plus et l'aider à réaliser qu'il a du soutient, même là où il n'en attendait peut-être pas.
Pour ma part, soit on est pris en flagrant délit d'ivresse et c'est occasionnel (ex : repas de midi trop arrosé), soit c'est un malêtre plus profond et là il faudra essayer tant que possible d'accompagner la personne avant d'en arriver à des sanctions qui régleront le problème de "la vitrine de la collectivité", mais pas celui de l'individu.
Dans tous les cas de figures, je pense qu'il faut toujours se mettre à la place des autres (même si c'est toujours plus facile à dire qu'à faire) et se demander "Et si j'étais à sa place, comment je réagirai ?"
La sanction disciplinaire est vraiment la dernière solution...
Voilà, c'est mon point de vu...
